Ventes à La Craque et Bouchaumont

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Comment sont arrivées à La Craque les familles MATHIEU, TUAILLON et HENRY ?

Comment expliquer le mariage d’Auguste AUDINOT de Jésonville, avec Marie François HENRY originaire d’Amont et Effreney (70) en 1882

Fait par Daniel AUDINOT

Juin 2016

 

Les partages des biens de la famille GUYOT de Dompaire, propriétaire de la ferme de Bouchaumont, des ventes de terrains et maisons à La Craque, à la famille TUAILLON et les mariages et naissances dans ses familles permettent de répondre à ces deux questions et de préciser l’ordre d’arrivée à la Craque et Bouchaumont, des familles MATHIEU, HENRY et TUAILLON, toutes les trois originaires du Pays des milles étangs (Vosges Hautes Saônoises), situés derrière Rupt sur Moselle.

 

L’ordre d’arrivée est le suivant : les GUYOT, les MATHIEU vers 1840, les TUAILLON un peu avant 1869, année de son mariage avec une fille AMBROISE de La Craque, et les HENRY vers 1875 puis mariage AUDINOT HENRY en 1882.

Je n’ai pas retrouvé encore d’éléments concernant l’origine de propriété de la Ferme de Bouchaumont par la famille GUYOT dont Joseph François avait épousé en 1798 à Epinal la fille d’un notable et NOTAIRE d’Epinal. Serait-ce là l’origine de propriété de Bouchaumont par les GUYOT ?

 

Ci-dessous vous trouverez les éléments de preuve constitués par les extraits d’actes notariés concernant des partages et ventes. Pour les fiches familiales de ces familles et leurs arbres généalogiques, voyez les deux documents correspondants, ci-joints.

 

Le 29 juillet 1833 à Dompaire, Jean Pierre MATHIEU ; Inspecteur des contributions indirectes ,né le 21 brumaire an 12 (30 octobre 1803) à Champé, commune de Le Syndicat où ses parents Jean Claude MATHIEU et Marguerite ROBERT sont cultivateur , épouse à Dompaire Emélie GUYOT, âgée de 31 ans, sans profession, domiciliée à Dompaire où elle est née le 21 fructidor an neuf. FILLE de Joseph François GUYOT, âgé de 56 ans, rentier, auparavant marchand de fer à Dompaire et de Catherine Julie DENIS âgée de 53 ans, sans profession, tous deux domiciliés ensemble à Dompaire.

 

Le 11 mai 1851, à AMONT et EFFRENEY (70) se sont mariés d’une part : Jean-Jacques Simon HENRY, âgé de 33 ans, cultivateur, meunier, né le 22 juillet 1817, domicilié à Esmotttes commune d’Amont (70), FILS de Marie Charles Philibert HENRY, résidant à Esmottes (70) et de Jeanne Marie DIRAND, d’autre partMarie-Claire MATHIEU, née le 7 novembre 1824, à Rupt sur Moselle (88), décédée après 1878, cultivatrice à Esmottes (7O), âgée de 27 ans, domiciliée à Saint Bresson actuellement à Esmottes, originaire de Rupt (88),FILLE de Jean Claude MATHIEU, 66 ans, cultivateur à Saint Bresson et de Marguerite ROBERT, 66 ans, domiciliée à Saint Bresson.

 

 

Les familles GUYOT, MATHIEU, HENRY, AUDINOT et PHEULPIN sont alliées. Les familles HENRY et TUAILLON sont originaires de deux communes voisines du pays des milles étangs, Amont-Effreney (70) et Esmollièes (70)

 

Le 29 juillet 1833 à Dompaire, Jean Pierre MATHIEU ; Inspecteur des contributions indirectes ,né le 21 brumaire an 12 (30 octobre 1803) à Champé, commune de Le Syndicat où ses parents Jean Claude MATHIEU et Marguerite ROBERT sont cultivateur , épouse à Dompaire Emélie GUYOT, âgée de 31 ans, sans profession, domiciliée à Dompaire où elle est née le 21 fructidor an neuf. FILLE de Joseph François GUYOT, âgé de 56 ans, rentier, auparavant marchand de fer à Dompaire et de Catherine Julie DENIS âgée de 53 ans, sans profession, tous deux domiciliés ensemble à Dompaire.

 

Le 11 mai 1851, à AMONT et EFFRENEY (70) se sont mariés d’une part : Jean-Jacques Simon HENRY, âgé de 33 ans, cultivateur, meunier, né le 22 juillet 1817, domicilié à Esmotttes commune d’Amont (70), FILS de Marie Charles Philibert HENRY, résidant à Esmottes (70) et de Jeanne Marie DIRAND, d’autre partMarie-Claire MATHIEU, née le 7 novembre 1824, à Rupt sur Moselle (88), décédée après 1878, cultivatrice à Esmottes (7O), âgée de 27 ans, domiciliée à Saint Bresson actuellement à Esmottes, originaire de Rupt (88),FILLE de Jean Claude MATHIEU, 66 ans, cultivateur à Saint Bresson et de Marguerite ROBERT, 66 ans, domiciliée à Saint Bresson.

 

Le 1er décembre 1862, Jean Claude MATHIEU,âgé de 80 ans est décédé , cultivateur à la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain,né le 21 décembre 1782 à Donmartin Les Remiremont, marié le 18 nivôse en 10 (8 janvier 1802) à Le Syndicat de Saint-Amé avec Marguerite ROBERT, née à Champé, commune du Le Syndicat de Saint-Amé, décédée le 20 juillet 1868 à l’âge de 85 ans à Bouchaumont, commune de Lerrain. FILLE de Joseph ROBERT et de Marie BLAISON tous les deux, cultivateurs à Champé, commune de Le Syndicat.

 

Le 10 octobre 1864, par devant Maitre PARISOT Notaire à Dompaire, ont comparu pour le partage des immeubles appartenant à leurs père et mère décédésà savoir Joseph François GUYOT, ancien négociant à Dompaire et Julie Catherine DENIS, son époux, tous deux décédés à Dompaire :

1)Emélie GUYOT épouse de Jean Pierre MATHIEU, inspecteur des contributions indirectes en retraite, la dite dame rentière, demeurant à Dompaire.

2) Julie GUYOT, époux assisté est autorisé de Monsieur Pierre Antoine Augustin DAVID, receveur entrepose heures des contributions indirectes, demeurant ensemble à Embrun (une Haute – Alpes) et

3) Monsieur Lucien GUYOT, brasseur demeurant à Dompaire.

Lesquels on dit que par suite des décès de Monsieur Joseph François GUYOTancien négociant à Dompaire et de Dame Julie Catherine DENISson épouse tous deux décédé à Dompaire père et mère de Mesdames MATHIEU et DAVID et de Monsieur Lucien GUYOT sont devenus propriétaires pour indivis chacun pour un tiers :

1) D’un corps de ferme situé sur les territoires de Lerrain et Jésonville connu sous le nom de ferme de Bouchaumont, consistant en bâtiments d’exploitation et en terres d’une contenance de 46 ha 34 a 40 centiares, y compris le chemin.

2) Et de différents immeubles en nature de terre, pré et vigne situés sur le territoire de Dompaire et Lamerey.

Les parties voulant procéder au partage de ces immeubles restés jusqu’alors indivis entre elles, ont fait dresser par M. SALMON, arpenteur-géomètre à Dompaire un plan figuré de la ferme de Bouchaumont , lequel dûment timbré demeurera ci-annexé pour être en même temps que les présentes soumis à la formalité de l’enregistrement, puis ont choisi des experts qui ont divisé la totalité des immeubles à partager en trois lots côté AB et C ainsi qu’il suit :

Lot coté A : Il comprend dans la ferme :

1) La vieille maison de ferme comprise sous le numéro 34 du plan comme il existe et se contient, ses aisances, appartenances et dépendances d’une contenance y compris le sol de la maison de 7 a 57 centiares.

2) Un champ dit le champ de la Palotte d’une constance de 18 ares ; ce champ est celui du lieu le plus rapproché de Jésonville.

3) Et les numéros suivants du plan dont il vient d’être parlé, savoir : les numéros 1,7, 8,15, 16,19, 22,23, 27,28 et le tiers du numéro 30, à prendre au-dessous. Ces numéros comprennent, savoir :

•le numéro premier, une Curtille dite de l’étang sous la fontaine devant la maison d’une contenance d’un hectare 11 a 35 centiares.

•Le numéro sept, un champ à la Grande Corvée, d’une contenance sans le chemin de 1 ha 57 a.

•Le numéro huit, un champ auTréchant en deux portions contenant ensemble sans le chemin 3 ha 86 ares cinq centiares.

•Le numéro quinze, un verger dit le verger de l’ancienne maison contenant 14 a 80 centiares.

•Le numéro seize, un champ dit le champ derrière la maison, d’une contenance y compris le chemin de 1 ha 30 a 70 centiares.

•Le numéro dix-neuf, un terrain en nature de champ et pré dit le champ du premier Sainfoin, d’une contenance totale de 2 ha 2 a 60 centiares.

•Numéro vingt-deux, un pré sous le bois des Vallois, sous la Craque contenant 1 ha 12 a 85 centiares.

•Le numéro vingt-trois, un terrain en nature de champ et pré faisant la première partie d’un champ dans la Craque, contenant en totalité 2 ha 44 a 85 centiares.

•Le numéro vingt-sept, un pré sous la chaussée de l’étang Béchetien, d’une contenance de 22 ares 45 centiares.

•Le numéro vingt-huit, un pré sous les pâtis de l’étang Béchetien d’une contenance de 36 a cinq centiares.

•Le tiers du numéro trente, la portion du dessous, un terrain en nature de pré dans le pré Garaudel, contenant 30 a 65 centiares.

Ajoutant à ses contenances :

1 Le sol du chemin compris entre les numéros sept et huit qui est de 13 a 40 centiares.

2 Le sol du chemin traversant le numéro huit qui contient 9 a 55 centiares.

3 Les sols de la maison et des aisances qui sont de 7 ares 57 centiares.

4 Et le champ de la Palotte de 18 ares.

On trouve pour la contenance du lot A y compris le chemin 14 ha 98 à 47 centiares.

Récapitulation des contenances des lots dans la ferme de Bouchaumont.

Lot A : la contenance du lot A dans la ferme de Bouchaumont 14 ha 98 ares 47 centiares.

Lot B : La contenance de ce lot et de 15 ha 84 ares 73 centiares.

Lot C : et la contenance du lot C et de 15 ha 51 ares 20 25 centiares

Tirage au sort : Ces trois lots ainsi composés ont été tirés au sort par les parties et de cette opération il est résulté que : le lot côté A est obvenu à Madame DAVID, le lot côté B à Monsieur Lucien GUYOT, et le lot côté C à Madame MATHIEU. Qui les ont acceptés pour en jouir et disposer chacun séparément ainsi qu’ils en aviseront ; en conséquence, ils s’en font l’abandon à titre de partage et sous la garantie ordinaire en matière de partage.

Soulte

Attendu la plus-value du lot coté B obvenu à Monsieur Lucien GUYOT sur le lot coté C obvenu à Madame MATHIEU, le dit Monsieur Lucien GUYOT a payé dés avant la passation des présentes, une somme principale de 500 Fr. à Madame MATHIEU qui le reconnaît et y donne quittance pleine et entière.

Le 22 avril 1869 à Lerrain se sont mariés Jean François Constant TUAILLON, âgé de 35 ans cultivateur domiciliés à Cercueil (Meurthe) né à Esmoulières (70), commune voisine de Amont et Effreney, le 11 janvier 1834 et décédé à la à la Craque, âgé de 79 ans le 31 janvier 1913et Marie Léonie AMBROISE, 22 ans, dentellière, domiciliée à la Craque, hameau de Lerrain où elle est née le 14 août 1846 et décédée le 24 janvier 1913. FILLE de François AMBROISE, 70 ans et de Marie Claire THOMAS, 69 ans, tous les deux domiciliés à la Craque.

 

Le 1er novembre 1876 entre les soussignés, Jean-François FRANÇAISrentier demeurant à la Cense des ZORO, commune de Lerrain et Constant TUAILLONmanœuvre demeurant au même lieu, a été faite la convention suivante :

•Que moi Jean-François FRANÇAIS, de bon gré et volontairement, ait par le la présente, vendu, cédé et délaissé avec la garantie de fait et de droit, au sieur Constant TUAILLON, acquéreur et acceptant pour lui, son épouse, leurs héritiers ou ayant cause ;

Une petite maisondite au dit lieu de la Cense des Zoro, commune de Lerrain, composé d’une chambre au rez-de-chaussée, avec grenier au-dessus et de hangar à côté de cette chambre, le tout en ruine et démolition, aisances et dépendances, ensemble le terrain y attenant en nature de jardin et champ, de la contenance d’environ 24 ares 48 centiare, entre l’acquéreur et les héritiers GUYOT.

•Au surplus, tel que cette propriété existe, se comporte se contient, sans aucune exception ni réserve mais aussi sans garantie de contenance dont le plus ou où le moins tournera au profit ou à la perte de l’acquéreur qui déclare avoir parfaite connaissance du tout.

•Cette propriété lui appartient comme l’ayant acquise des héritiers DIDELOT dudit lieu ainsi qu’il résulte d’un contrat passé devant Maître MARTIN, notaire à Darney, le 22 mars 1848, enregistré ; son expédition vient d’être remise à l’acquéreur qui le reconnaît.

•Pour de la propriété en jouir et disposer par l’acquéreur à compter de ce jour à charge pour lui d’en payer les impôts aussi à partir de la même époque ;

•Il supportera les servitudes passées de toute nature et il aura droit à celles actives s’il en existe à ses risques, à ses frais, risques ses périls.

•La présente vente est faite en outre moyennant la somme de 300 Fr. de prix principal que l’acquéreur vient de payer à l’instant au vendeur qui le reconnaît et lui en donne quittance définitive et de solde.

•Les frais des présentes, enregistrement et autres sont à la charge de l’acquéreur.

•Fait en double à la Cense des Zoro commune de Lerrain, le 1er novembre 1876.

 

Le 12 mars 1877, Constant TUAILLON, âgé de 43 ans, manœuvre demeurant à La Craque, commune de Lerrain ACHETE une parcelle de champ de 26 a 96 centiares à la Cense des ZORO entre MATHIEU et François FRANÇAIS pour le prix de 110 Fr.Établissement de propriété : Cet immeuble ayant composé le quatrième lot dépendant de la succession du Sieur Jean-Claude GUYOTqui le possédait tant pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean-Baptiste GUYOT, son père, que pour lui avoir été donné part Marie-Thérèse POITRESSE, sa mère, épouse de ce dernier ainsi qu’il résulte d’un acte contenant donation et partage passé devant Maître Basile Philippe MARTIN, alors notaire à Darney le 6 mai 1844. Droits des parties dans l’immeuble vendu : Par suite de l’établissement de propriété qui précède, Mademoiselle Euphrasie GUYOT, célibataire demeurant à Nancy, rue Grégoire, numéro 16, Madame Marguerite Joséphine GUYOT, épouse du sieur Honoré PETITCOLAS, instituteur, demeurant ensemble à Saulxures les Bulgnéville et le sieur Joseph GUYOT, demeurant ci-devant à La Craque commune de Lerrain, actuellement sans domicile ni résidence connus, ont droit chacun à un tiers de l’immeuble désigné sous le quatrième lot.

Le 5 mai 1878, Constant TUAILLON, âgé de 44 ans, manœuvre demeurant à la cense des Zoro, commune de Lerrain, ACHETE par adjudication à Monsieur Jean-Baptiste BALAUDfils, fabricant de dentelles à Lerrain pour 183,50 Fr. :

24 ares 56 centiares de terres labourables à la Cense des Prés Collés entre GEORGEL– CHOPINÉ de part et d’autres.

25 ares 56 centiares de terres labourables aux prés collés entre Joseph ROMMEVAUX et MATHIEU.

Origine de propriété : Ces terrains appartiennent à BALAUD fils pour en avoir hérité dans la succession de Madame ROMMEVAUX Marguerite, sa mère, épouse de Jean-Baptiste BALAUD, propriétaire à Lerrain qui les avait reçus de ses père et mère, suivant donation et partage le 22 décembre 1854.

 

Le 20 mai 1881 Monsieur Constant TUAILLON, âgé de 47 ans, manœuvre et Dame Léonie AMBROISE son épouse demeurant ensemble à La Craque, commune de Lerrain déclarent EMPRUNTER conjointement et solidairement une somme de 400 Fr. à Mademoiselle Marie SPRING, journalière, demeurant au Parparis, commune d’Attigny. Conditions : Le présent prêt est fait aux conditions suivantes que les emprunteurs s’obligent solidairement à exécuter : le remboursement du capital et le service des intérêts se feront à Darney en l’étude de Maître François Léon SAUNIER notaire à la résidence de Darney. Laquelle somme de 400 Fr., les débiteurs s’obligent à rembourser conjointement et solidairement entre eux dans les cinq ans à dater de ce jour. En cas de non-paiement exact des intérêts à chacune de leur échéance annuelle, le capital prêté devient de suite exigible 30 jours après un commandement de payer resté infructueux. Le remboursement du capital ne pourra avoir lieu à toutes époques qu’après un avertissement donné trois mois à l’avance en l’étude du dit notaire. Des intérêts dont la dite somme est productive se capitaliseront en cas de non paiement à leur échéance. Affectation hypothécaire : En garantie de remboursement de cette somme, les débiteurs ont déclaré s’obliger à affecter et hypothéquer spécialement les biens immeubles et portions d’immeubles qui leur appartiennent ensemble séparément ou en commun avec d’autres en nature de terres labourables, prés jardins, chènevières, vignes, friches et autres natures situés sur le territoire de la Craques, commune de Lerrain et par extension sur les territoires voisins sans aucune exception, ni réserve . Suivent la désignation de ces immeubles situés à la Craque, commune de Lerrain :

1) une maison située sur le chemin avec toutes les aisances et dépendances, ensemble les terrains y attenants de la contenance de 24 ares 46 centiares entre François FRANÇAIS et Dominique DÉMARD.

2) une autre petite maison sise au même lieu au même lieu, voisine de la précédente avec 24 a 60 centiares de jardins et prés y attenants, entre la maison précédente et Joseph RICHARD. Terres sur le territoire et de Lerrain.

3) 24 ares 53 centiares à La cense des Zoro.

4) 20 ares 44 centiares aux Voivres.

5) 18 ares 31 centiares au haut du petit François.

6) 22 ares h49 centiares au même lieu.

7) 18 ares 36 centiares sur le chemin d’Escles.

8) 18 ares h36 centiares au même lieu.

9) 4 a centiares auprès coller.

10) 21 ares 60 centiares au Milliaires.

11) 21 ares 60 centiares au même lieu.

12) trois ares s 72 centiares entre MARCHAL et GEORGEL lieu-dit au pré de la commune.

13) 8 ares 14 centiares à Bouchaumont.

14) 24 ares 48 centiares de pré au village entre MATHIEU et TUAILLON.

Le 15 juin 1882 se sont mariés à Jésonville, d’une part Charles Auguste AUDINOTâgé de 29 ans, cultivateur domicilié à Jésonville où il est né le 23 janvier 1853 et décédé le 17 novembre 1922. FILS de Auguste Vincent AUDINOT, 62 ans, cultivateur domicilié à Jésonville et de Joséphine ETIENNE, 67 ans, non présente pour cause de maladie, mais consentante et d’autre part Marie Françoise HENRY,âgée de 24 ans, domiciliée au hameau de la Craque commune de Lerrain (à 3 km de Jésonville), née à Esmottes commune d’Amont (70) le 29 mai 1857, décédée à Jésonville12 mars 1921, âgée de 63 ans. FILLE de Jean-Jacques Simon HENRYmeunier à Esmottes commune d’Amont et Effreney (70) et de Marie Thérèse MATHIEUson épouse, originaire de Rupt (88)

 

Le 11 février 1884,par un procès-verbal d’adjudication dressé par Maître François Léon SAUNIER notaire à Darney, Monsieur François FLORENTIN cultivateur et Madame Marie COLIN son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Légéville, VENDENT à Monsieur Constant TUAILLON manœuvrent demeurant à la Craque commune de à Lerrain, les terres labourables suivantes situées sur le territoire de à Lerrain : 21 are 46 centiares au pré Collés, saison de Chaume à raison de trois francs les 2 ares 4 centiares, au total 31,50 Fr. centiares. Et lecture faite l’acquéreur requis de signer par le notaire soussigné, il a déclaré ne pouvoir le faire pour n’avoir l’usage de lettres. Origine de propriété : les immeubles ci-dessus vendus appartenait à titre de propre à Madame Marie COLIN épouse FLORENTIN, venderesse, comparante par suite de l’attribution qui lui en a été faite sous le lot B aux termes d’un acte passé devant Maître PARISOT notaire à Dompaire, le 8 avril 1863, contenant donation à titre de partage anticipé à ses enfants par Madame Marie SAUVAGE, veuve de Monsieur Nicolas COLIN, rentière demeurant à la Rue sous Harold, depuis décédée et partage entre les dits enfants tant des biens donnés que de ceux dépendant de la succession de Monsieur Nicolas COLIN, leur père décédé.

 

Le 5 novembre 1884 PARTAGE entre les héritiers de Mme Amélie GUYOT de Dompaire, veuve de Jean Pierre MATHIEUné en 1803 à Champé, commune de Le Syndicat; Inspecteur des contributions indirectes, à savoir : Marie Louise GUYOT, nièce d’Amélie GUYOT, veuve de Félix Arthur BALLON, lorsqu’il vivait bibliothécaire en chef de la ville de Nancy, et les trois enfants de feu Lucien DAVID époux de Constance SOL : 1)Auguste François Prosper DAVID 18 ans,2) Louise Amélie DAVID,17 ans, et 3) Pau DAVID 12 ans, tous domiciliés à Montpellier. Et lesquels comparants, ainsi qu’ils agissent, ont dit et exposé que Madame veuve BALLON est actuellement propriétaire pour moitié et les mineurs DAVID, conjointement pour l’autre moitié de différents immeubles situés sur les territoires de Lerrain et de Jésonville, faisant autrefois partie de la ferme connue sous le nom de la ferme de Bouchaumont et dépendant de la succession de Madame Amélie GUYOT de son vivant, veuve de Monsieur Jean Pierre MATHIEU, décédée à Dompaire le 27 mai 1778, tante de la dite Dame veuve BALLON et des trois neveux DAVID.

Que voulant sortir de la division au regard des dits immeubles, ils ont opéré le partage amiablement en deux lots, côté premier et deuxième qu’ils se sont attribués ainsi qu’il suit : le lot côté premier à Madame Veuve BALLON et le lot coté deuxième aux mineurs DAVID.

Puis qu’ils requièrent le notaire soussigné de rédiger acte de ces partages, ce à quoi il a déféré ainsi qu’il suit.

Désignation des différents immeubles : Sur le territoire de Lerrain

1) 2 ha 15 à 25 centiares de pré lieu-dit aux Curtilles de l’étang.

2) 6 ha 62 ares30 centiares de champ dit à la Grande Cornée, traversée par le chemin de la Craque à Lerrain.

3) 1 ha 26 a 10 centiares de champ dit le champ des poiriers.

4) 1 ha 12 a 85 centiares sous le bois des Vallois.

5) 2 ha 44 a 85 centiares de champ sous la Craque.

6) 66 ares 45 centiares de pré Usunier.

7) 30 a 63 a de pré au pré GARAUDEL.

8) Enfin un champ situé derrière le cimetière de Jésonville, territoire de cette commune comme il se contient, après la portion vendue à la commune.

Propriétés

Ces immeubles étaient obvenus à Madame Amélie GUYOT veuve de Jean Pierre MATHIEU ci-devant dénommée dans un partage reçu par le notaire soussigné, le 10 octobre 1864, enregistré et ils composent les numéros 3,4, 5,10,11 et 12, 20, 25, 26, le tiers du numéro 30 et le numéro 31 d’un plan annexé au partage ci-dessus rappelé.

Madame veuve Mathieu a laissé pour héritiers Monsieur Lucien GUYOT son frère, décédé à Dompaire le 3 août dernier

2) et Madame Julie GUYOT épouse de Monsieur DAVID, sa sœur, décédé à Lons le Saunier (39) le cinq du même mois de la même année.

Monsieur GUYOT a laissé pour seul et unique héritier Madame Veuve BALLON comparante.

Et Madame DAVID a laissé pour seuls héritiers conjointement, les mineur DAVID ci-devant dénommé, ses petits-enfants par représentation de Monsieur François Lucien Jules DAVID leur père son fils.

Estimation : Pour la perception du droit d’enregistrement, les comparants estiment les immeubles partagés un capital de 10 000 Fr.

Le 22 décembre 1884, Constant TUAILLON, âgé de 50 ans, cultivateur demeurant à La Craque, commune de Lerrain ACQUIERT par adjudication sur Mademoiselle Marie-Thérèse MATHIEU, célibataire, âgée de 71 ans, propriétaire demeurant à La Craque, commune de Lerrain :

1) 59 ares 75 centiares de terres labourables situées au hameau de la Craque à la Cense des ZORO entre GEORGEL et la succession.

2) 25 a 50 centiares de pré situé au Près Collés entre la succession et TUAILLON

Les deux immeubles, moyennant le prix principal de 250 Fr.

Origine de propriété : Ces terrains ont été acquis en commun et chacun pour moitié indivisément entre eux par Mademoiselle Marie-Thérèse MATHIEU l’une des venderesses et Monsieur Joseph MATHIEU, son frère, décédé, cultivateur à la Craque, le 14 juin dernier, laissant pour lui succéder ses trois sœurs ci-dessous nommées, chacune pour un tiers. A savoir : Rose MATHIEU célibataire domiciliée à Darney qui décédera le 1er février 1888 et Marie Claire MATHIEU épouse HENRY, domiciliée à Esmottes, commune d’Amont et Effreney (70), belle mère d’Auguste AUDINOT de Jésonville, et Marie Thérèse MATHIEU, célibataire domiciliée à La Craque qui décèdera le 12 décembre 1887 à La Craque.

 

Le 6 janvier 1888 Constant TUAILLON, âgé de 54 ans, cultivateur demeurant à La Craque, commune de Lerrain ACQUIERT pour le prix de 250 Fr. sur Mlle Rose MATHIEU, âgée de 77 ans, célibataire, sans profession, demeurant à Darney et M Charles Auguste AUDINOT, âgé de 35 ans, cultivateur demeurant à Jésonville, agissant au nom de Marie Claire MATHIEU, âgée de 64 ans, sans profession, demeurant à Esmottes (70), sa belle mère, veuve de Simon HENRY

1)44 ares 34 ca environ de terre, située à l’étang Jean POIROT, territoire de Lerrain entre DÉMARD et THOMAS.

2)25 a 48 centiares de pré aux Voivres Français entre DÉMARD et THOMAS.

3)14 a 54 centiares de pré aux Près Collés, entre le ruisseau et les JOLY

Origine de propriété: 24 a 54 centiares du numéro un et le numéro deux appartiennent à Mademoiselle Rose MATHIEU ,77 ans, pour cinq sixièmes et à Madame HENRY, sa sœur, 64 ans, pour un sixième, le numéro trois et le surplus du numéro un appartienne à Mademoiselle Rose MATHIEU pour deux tiers et Madame HENRY pour un tiers ainsi qu’il va être dit :

24 a 54 centiares du numéro un et le numéro deux avaient été acquis avec d’autres immeubles part Marie-Thérèse MATHIEU, 75 ans et Joseph MATHIEU, son frère 69 ans, tous deux de la Craque sur Jean Dominique GUYOT de Lerrain suivant acte reçu par Maître CLÉMENT, ancien notaire à Darney, le 28 novembre 1871.

Le surplus du numéro un et le numéro trois avaient été acquis par Joseph MATHIEU seul sur le même sieur GUYOT suivant procès-verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 12 mars 1877.

Monsieur Joseph MATHIEU est décédé le 14 juin 1884 laissant pour ses seules héritières et chacun pour un tiers Madame HENRY, Thérèse MATHIEU et Rose MATHIEU ses sœurs et Thérèse Mathieu est décédée le 11 décembre dernier 1887, après avoir institué pour légataire universel Rose MATHIEU sa sœur, aux termes de son testament reçu par le notaire soussigné en présence de témoins, le 13 octobre 1884 enregistré.

 

Le 18 juillet 1888 à Jésonville, les soussignés Auguste AUDINOTmanœuvre et sa Dame Marie HENRY, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Jésonville déclarent par la présente vendre sous les garanties de faits de droit au sieur Constant TUAILLON cultivateur demeurant à la Craque commune de Lerrain, un terrain en nature de champ et pré provenant en propre de Marie HENRY, femme AUDINOT situé sur le territoire de Lerrain de la contenance d’environ 20 a 40 centiares, lieu-dit à la Cense des Zoro au surplus tels qu’il se contient entre ses limites entre GEORGEL d’une part et DROUIN et Théophile PETIT d’autre part. Cette vente est faite moyennant la somme de 80 Fr. qui ont été payés comptant par l’acquéreur au vendeur dont quittance pour solde avec la condition expresse qu’il entrera en jouissance de suite de la propriété et qu’il en payera la contribution à la date de l’entrée en jouissance.

 

Le 3 décembre 1893, à Lerrain, le soussigné Émile GÉRARD boulangerà Lerrain déclare par ces présentes avoir vendu à Monsieur Constant TUAILLONcultivateur à la Craque, commune de Lerrain à ce présent et acceptant un pré et champ contenant ensemble 20 a 40 centiares derrière Chaume, territoire de Lerrain entre POIROT et Eugène FRANÇAIS. C’est ainsi que cet immeuble se comporte dans son état actuel sans exception ni réserve et sans garantie de la contenance indiquée, ni de son énonciation, la différence en plus ou en moins dans cette contenance excédât-elle un vingtième étant pour le profit ou pour la perte de l’acquéreur. Appartenant au vendeur pour l’avoir recueilli dans la succession de son père, en vertu d’un acte de partage fait par Maître ANDRÉ notaire à Darney le 26 décembre 1889. En outre la présente vente est faite et consentie pour et moyennant la somme de 40 Fr. que l’acquéreur a payé comptant à M GERARD qui le reconnait et en donne quittance pour solde.

 

Le 18 décembre 1894, par acte notarié dressé par Maître François Léon SAUNIER, notaire à la résidence de Darney ont comparu Madame Zélie GROSJEAN veuve de François MARCHAL, cultivatrice demeurant au dit lieu de Bouchaumont et son fils Donat MARCHAL dont elle est tutrice naturelle et légale. Ces derniers VENDENT à Monsieur Constant TUAILLON, les lots N° 4 et 7 suivants situés sur le territoire de à Lerrain, pour la somme grosse 160 Fr. qu’il s’engage à payer aux conditions du cahier des charges :

1) 22 ares 97 centiares de terres à Bouchaumont entre GUYOT et Jean-Baptiste MARCHAL.

2) 19 ares 04 centiares de terres sur le ruisseau des Millières entre François et Jean-Baptiste MARCHAL.

3) 20 are 44 centiares de pré à l’étang des près collés entre Victor GEORGEL et François GRANDBLAISE.

4) 13 ares de pré, au milieu du pré des étangs entre MARCHAL et GEORGEL.

5) 8 ares de terres labourables à Lerrain entre des inconnus.

6) 15 ares33 centiares à Boilor, territoire de Jésonville entre LOEUILLET et les pointes.

7) 20 ares 44 centiares de pré à la Craque entre DROUIN de par et d’autre.

8) 14 ares 31 centiares de pré joignant le bois Saint Christophe entre GEORGEL et les pointes

Origine de propriété : Les quatre premiers lots dépendent de la communauté de biens qui a existé entre la requérante et son défunt mari par suite de l’acquisition que ce dernier en a faits, savoir : les trois premiers sur – a) Marie MARCHAL épouse de Charles THIÉBAUT, manouvrier demeurant à Chamouilley (Haute – Marne) ; b) François MARCHAL manouvrier à la Craque aux termes d’un acte sous signatures privées en date Chamouilley du 1er octobre 1877, enregistré à Darney le 28 décembre suivant foliot 86 Verso case huit.

Et du quatrième lot sur Marie-Thérèse MATHIEU, célibataire propriétaire à la Craque, au terme d’un procès-verbal d’adjudication dressé par Maître ANDRÉ notaire à Darney le 22 décembre 1884.

Les autres lots dépendent de la succession du défunt François MARCHAL et lui appartenaient en propre savoir : les sixièmes et septièmes et huitièmes lots pour lui avoir été attribués sous le premier lot aux termes d’un acte reçu du notaire soussigné le 1er octobre 1872 contenant partage entre lui et ses frères et sœurs des immeubles qu’il avait recueillis dans la succession de Nicolas Joseph MARCHAL leur père décédé à la Craque, partage fait sans soulte retour ni mieux-value.

Et le cinquième lot pour l’avoir acquis à titre de licitation pour sept huitièmes sur – a) Catherine CHAPELLE veuve de Joseph MARCHAL de la Craque ; b) Auguste MARCHAL domestique à Chamouilley ; c) Marie MARCHAL épouse de Charles THIEBAUT cantonnier demeurant au même lieu ; d) et Julie MARCHAL épouse de François GRANDBLAISE garde particulier à la ferme des Orémus, commune de Bonvillet, aux termes d’un acte passé devant le même notaire le dit jour 1er octobre 1872 moyennant un prix payable entre les mains d’un créancier hypothécaire. Le dernier huitième provenait à l’acquéreur de la succession de son père susnommé ainsi que les trois huitièmes de ses frères et sœurs susnommés. Quant aux quatre huitièmes, ils appartenaient à la Veuve MARCHAL Joseph comme partiaire pour moitié dans la communauté de biens ayant existé entre eux par suite de l’acquisition que le mari en avait faite sur le sieur Joseph GEORGEL et Marie CHAMBRÉ son épouse de la Craque, au terme d’un procès-verbal d’adjudication dressé par Maître CLÉMENT notaire à Darney le 25 novembre 1852.

François MARCHAL est décédé en son domicile à la Craque, le 24 juillet dernier laissant sa veuve commune en biens et bénéficiaire du quart en usufruit en vertu de l’article 767 du Code Civil et pour seul enfant et héritier le mineur Donat MARCHAL.

 

Au recensement de 1886 la famille TUAILLON habite à la Craque, à celui de 1896, elle est domiciliée à la ferme de Bouchaumont.

 

Le 18 janvier 1898, Constant TUAILLON, âgé de 64 ans, cultivateur demeurant à Bouchaumont, commune de Lerrain ACQUIERT pour le prix de 76,50 Fr. sur Monsieur Anselme Joseph MESSÉ, débitant de boissons et Madame Marie Ludivine BALAUD, son épouse demeurant ensemble à Lunéville les terrains suivants situés territoire de Lerrain. À savoir :

1) 45 a 90 centiares de terre aux Haies du petit Francis, entre l’acquéreur de part et d’autre.

2) 14 ares 28 centiares de pré à l’étang Garaudel, entre BALAUD et DEMARD.

Le 11 février 1896, Monsieur Jules TUAILLON, célibataire, âgé de 25 ans, cultivateur demeurant à la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain qui épousera le 11 novembre 1896 à Girancourt Marie Clémence MÉLINE, ACQUIERT pour le prix de 4000 Fr. sur les personnes suivantes : Mademoiselle Louise Amélie Julie DAVID, fille majeure, sans profession, Monsieur Paul DAVID, étudiant en pharmacie, demeurant tous les deux à Montpellier numéro huit rue de la basoche, et Monsieur Auguste François-Joseph DAVID, ingénieur des arts et manufactures, domicilié à Nice 11, bis, rue Gubernatis, et Madame Adélaïde FOURCADE, son épouse autorisée, professeur au lycée de jeunes filles demeurant également à Nice, les immeubles suivants :

1) une vieille maison de ferme comprise sous le numéro 34 du plan comme il existe et se contient ses aisances appartenances et dépendances d’une contenance, y compris le sol de la maison de 7 ares 57 centiares.

2) un champ dit le champ de la Palotte d’une constance de 18 a ; ce champ est celui le plus rapproché de Jésonville.

Et les numéros suivants du plan annexé à un acte reçu par Monsieur PARISOT, alors notaire à Dompaire (88) le 10 octobre 1864, ci-après rappelé :

Numéro 1) une curtille dite de l’Étang sous la fontaine devant les maisons d’une contenance de 2 ha 11 a 35 centiares.

Numéro 7 : Un champ à la Grande Corvée d’une contenance sans le chemin de 1 ha 57 a.

Numéro 8 : Un champ au Tréchant, en deux portions contenant ensemble sans le chemin 3 ha 40 86 a 20 centiares.

Numéro 15 : Un verger dit le verger de l’ancienne maison contenant 14 a 80 centiares.

Numéro 16 : Un champ dit le champ derrière la maison, d’une contenance y compris le chemin, de 1 ha 30 a 70 centiares.

Numéro 19 : Un terrain en nature de champ et pré, dit le champ de du premier sainfoin, d’une contenance totale de 2 ha 2ares 60 centiares.

Numéro 22 : Un pré sous le bois des Vallois sous la Craque, contenant 1 ha 12 ares 85 centiares.

Numéro 23 : Un terrain en nature de champ et pré, faisant la première partie d’un champ sous la Craque, contenant en totalité 2 ha 44 ares 85 centiares.

Numéro 27 : Un pré sous la chaussée de l’Etang Béchetion, d’une contenance de 22 heures 90 centiares.

Numéro 28 : Un pré sous les pâtis de l’étang Béchetion, contenant 36 a5 centiares.

Le tiers du numéro 30, la portion du dessous, un terrain en nature de pré dans le pré Garaudel, contenant 30 ares 65 centiares.

1) le sol du chemin compris entre les numéros sept et huit qui est de 13 ares 40 centiares.

2) Le sol du chemin traversant le numéro huit qui contient 9 ares 55 centiares. Appartenant en propre à Mademoiselle DAVID, Monsieur Paul DAVID et Monsieur Augustin François-Joseph DAVID chacun pour un tiers en leur qualité d’héritiers pour pareille quotité de Madame Julie GUYOT en son vivant époux de Monsieur Pierre Antoine Augustin DAVID, receveur entreposeur des contributions indirectes, demeurant ensemble à Embrun (Haute Alpes), leur grand-mère, aujourd’hui décédée. Ils appartenaient à la dite Dame GUYOT en vertu de l’acte ci-dessus rappelé contenant partage est reçu par le dit Me PARISOT, le 10 octobre 1864.

3) 1ha 7ares 62 centiares et demi pour moitié du pré aux Curtilles de l’étang.

4) 3 ha 31 à 25 centiares pour moitié du champ à la grande Cornée.

5) 63 ares 5 centiares pour moitié du champ dit le champ des poiriers

6) 56 a 42 centiares et demi pour moitié du pré sous le bois des Vallois.

7) 1 ha 22a 42 centiares pour moitié du champ sous la Craque.

Observations étant faites que l’acquéreur devra prendre toutes ces moitiés du côté des propriétés ci-dessus désignées.

8) 30 a 63 centiares de pré au pré Garaudel.

9) un champ situé derrière le cimetière de Jésonville comme il existe et se contient déduction de portion rendue à la commune, territoire de Jésonville.

Appartenant en propre aux frères et sœurs DAVID susnommés chacun pour un tiers indivis, en vertu d’un partage reçu par le dit Me PARISOT, le 5 novembre 1884.

 

Le 24 septembre 1897 Paul TUAILLON cultivateur demeurant à Bouchaumont, commune de Lerrain ACHETE à son frère Monsieur Jules TUAILLON, cultivateur et Madame Marie Clémence MÉLINE son épouse demeurant ensemble aussi à Bouchaumont, commune de Lerrain LA MOITIE dans les immeubles dont la désignation suit situés sur le territoire de Lerrain, dans l’indivision avec le vendeur :

1)Une vieille maison de ferme comprise sous le numéro 34 du plan et se contient, ses aisances, appartenances et dépendances, d’une contenance y compris le sol de la maison de 7 ares 57 centiares.

2)Un champ dit le champ de la Palotte d’une constance de 18 a ; ce champ est celui le plus rapproché de Jésonville.

Et les numéros suivants du plan annexé à un acte reçu par Monsieur PARISOT, alors notaire à Dompaire (88) le 10 octobre 1864 :

Numéro 1) une curtille dite de l’Étang sous la fontaine devant les maisons d’une contenance de 2 ha 11 a 35 centiares.

Numéro 7 : Un champ à la Grande Corvée d’une contenance sans le chemin de 1 ha 57 a.

Numéro 8 : Un champ au Tréchant, en deux portions contenant ensemble sans le chemin 3 ha 40 86 a 20 centiares.

Numéro 15 : Un verger dit le verger de l’ancienne maison contenant 14 a 80 centiares.

Numéro 16 : Un champ dit le champ derrière la maison, d’une contenance y compris le chemin, de 1 ha 30 a 70 centiares.

Numéro 19 : Un terrain en nature de champ et pré, dit le champ de du premier sainfoin, d’une contenance totale de 2 ha 2ares 60 centiares.

Numéro 22 : Un pré sous le bois des Vallois sous la Craque, contenant 1 ha 12 ares 85 centiares.

Numéro 23 : Un terrain en nature de champ et pré, faisant la première partie d’un champ sous la Craque, contenant en totalité 2 ha 44 ares 85 centiares.

Numéro 27 : Un pré sous la chaussée de l’Etang Béchetion, d’une contenance de 22 heures 90 centiares.

Numéro 28 : Un pré sous les pâtis de l’étang Béchetion, contenant 36 a5 centiares.

Le tiers du numéro 30, la portion du dessous, un terrain en nature de pré dans le pré Garaudel, contenant 30 ares 65 centiares.

1) le sol du chemin compris entre les numéros sept et huit qui est de 13 ares 40 centiares.

2) Le sol du chemin traversant le numéro huit qui contient 9 ares 55 centiares.

Ces immeubles appartenaient en propre à Mademoiselle DAVID, Monsieur Paul DAVID et Monsieur Augustin François-Joseph DAVID chacun pour un tiers en leur qualité d’héritiers chacun pour un tiers de Madame Julie GUYOT en son vivant épouse de Monsieur Pierre Antoine Augustin DAVID, receveur entreposeur des contributions indirectes, demeurant ensemble à Embrun (Haute Alpes), leur grand-mère, aujourd’hui décédée. Ils appartenaient à la dite Dame GUYOT en vertu d’un acte contenant partage reçu par de Me PARISOT, notaire à Dompaire, le 10 octobre 1864.

3) 1ha 7ares 62 centiares et demi pour moitié du pré aux Curtilles de l’étang.

4) 3 ha 31 à 25 centiares pour moitié du champ à la grande Cornée.

5) 63 ares 5 centiares pour moitié du champ dit le champ des poiriers

6) 56 a 42 centiares et demi pour moitié du pré sous le bois des Vallois.

7) 1 ha 22a 42 centiares pour moitié du champ sous la Craque.

Observation étant faite aux termes de l’acte d’acquisition qui va être appelée en l’origine de propriété que l’acquéreur devra prendre toutes ces moitiés du côté des propriétés ci-dessus désignées.

8) 30 a 63 centiares de pré au pré Garaudel.

9) un champ situé derrière le cimetière de Jésonville comme il existe et se contient déduction de portion vendue à la commune, territoire de Jésonville.

Ces immeubles provenaient en propre aux frères et sœurs DAVID prénommés chacun pour un tiers indivis, en vertu d’un partage reçu par le dit Me PARISOT, le 5 novembre 1884.

Propriétés : Les immeubles dont moitié est vendue par les présentes appartiennent à Monsieur Jules TUAILLON par suite de l’acquisition qu’il en a faite sur la famille DAVID prénommée, aux termes d’un acte passé devant Maître GAGNIEZ, notaire à Ville – sur – Illon, le 11 février 1896, moyennant un prix soldé depuis ainsi que le comparant le déclare. Ils appartenaient à la famille DAVID en vertu des actes rappelés au cours de la désignation qui précède.

Jouissance – Contributions : L’acquéreur aura à partir d’aujourd’hui la propriété pleine et entière dans l’indivision avec le vendeur de moitié des immeubles qui viennent de lui être vendus. Il en aura la jouissance dans la même indivision à partir de ce jour, à l’exception de la maison et des prés compris en la vente ci-dessus dont il n’aura la jouissance qu’au jour de son âge de majorité, le tout à charge des impositions de toute nature à compter de la jouissance ; charge de non jouissance évaluée 60 Fr.

Le 24 juillet 1898Madame Marie-Louise GUYOT, (fille de Lucien GUYOT et Marie Louise PERRIN), propriétaire, rentière demeurant à Dompaire veuve de Félix Arthur BALLON et Madame Jeanne Marie BALLON, la fille de ces derniers, propriétaire rentière demeurant à Paris, rue de Babylone, numéro 39, veuve de Monsieur Édouard Marie Victor HUART de la MARRE, VENDENT

* l’usufruit et jouissance la vie durant au profit du survivant de Jean-François Constant TUAILLON, cultivateur et de Marie Léonie AMBROISE son épouse demeurant ensemble à la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain et

* la nue-propriété à Paul Marie Joseph TUAILLON mineur, leur fils, demeurant à la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain. Le dit Paul TUAILLON ne bénéficiera de l’usufruit et de la jouissance qu’au décès du dernier de ses parents : Jean-François Constant TUAILLON son père et sa mère Marie Léonie AMBROISE.

D’un corps de ferme situé sur le territoire de Lerrain, lieu-dit à Bouchaumont, désigné comme suit :

1) Un bâtiment, sol et aisances et jardins potagers d’une contenance totale de 10 a 25 centiares.

2) 18 a 50 centiares de champ à La Pâlotte près de la maison.

3) 12 a 80 centiares de chemin.

4) 2 ha 18 a 975 milliares aux Curtilles de l’étang.

5) 8 ha 79 à 95 centiares à Grande Corvée de Tréchant et le champ du four à chaux.

6) 63 a 5 centiares au champ des poiriers.

7) 1 ha 13 a 15 centiares au champ du verger.

8) 3 ares 85 centiares au verger de la maison.

9) 1 ha 69 à 275 milliares de pré sous le bois des Vallois.

10) 1 ha 8 ares 45 centiares de pré à la curtille au-dessus des maisons.

11) 1 ha 33 a 40 centiares, champ de la haute curtille (sol du chemin compris).

12) 3 ha 67 ares 270 milliares (chant et pré) sous la Craque.

13) 66 heures 45 centiares au pré Usunier.

14) 30 a 63 centiares au pré Garaudel (la portion du milieu).

15) 1 ha 25 a 85 centiares de pré les champs sous le Pâtis de l’étang Bastien.

Ainsi que ses immeubles s’étendent, poursuivent et comportent sans aucune exception ni réserve.

Origine de propriété : La ferme de Bouchaumont d’une contenance totale de 46 ha 34 a 40 centiares dépendait de la communauté de biens ayant existé entre Joseph François GUYOT et de Catherine Julie DENIS son épouse. Monsieur Joseph François GUYOT est décédé laissant pour héritiers :

1) Lucien GUYOT (1799-1884), époux de Marie Louise PERRIN, propriétaire demeurant à Dompaire.

2) Julie GUYOT (1804- ), épouse Pierre Antoine Augustin DAVID, receveur à cheval des contributions indirectes demeurant à Vézelise (54).

3) Émilie GUYOT (1801-1882), épouse de Jean Pierre MATHIEU (1803- ?) receveur à pied des contributions indirectes demeurant à Senones (88).

Ses trois enfants, aux termes d’un acte reçu par Maître GRANDGEORGE prédécesseur médiat de maître BASSOT soussigné le 18 mai 1843, Mademoiselle Catherine Julie DENIS a fait donation à ses trois enfants susnommés de tous ses biens et immeubles. Aux termes d’un acte reçu par Maître GRANDGEORGES susnommé le 12 janvier 1844, la ferme de Bouchaumont a été attribuée par tiers aux enfants GUYOT.

Aux termes d’un acte reçu par Maître PARISOT alors notaire à Dompaire le 10 octobre 1864, la ferme a été divisée en trois lots et le plan de cette ferme est demeuré annexé à la minute de cet acte.

Madame DAVID née Julie GUYOT, est décédée laissant pour seul héritier François Lucien Jules DAVID né en 1836 à Fraize (88)-en son vivant, inspecteur des chemins de fer de l’Hérault, son fils lequel est lui-même décédé laissant pour héritiers :

1) Auguste François-Joseph DAVID (1866-1930) marié le 25 août 1894 à Tarbes, Hautes-Pyrénées, avec Marie Adélaïde FOURCADE (1863-1949).

2) Louise Amélie Julie DAVID (1867-1951), mariée avec Joseph AZAIS.

3) Paul DAVID né le 8 octobre 1872 en Pologne (marié avec Germaine RAHARINORO 1889), du mariage entre lui et Marie Constance son époux avec laquelle il demeurait à Montpellier rue de la bascule numéro huit.

Aux termes du contrat de Mariage reçu par Maître CHRISTOPHE alors notaire à Épinal, le 3 août 1870, Monsieur Lucien GUYOT et Madame Marie-Louise PERRIN son épouse ont constitué en dote à Madame HUART de la MARRE leur petite fille les pâtis et portions appartenant à Monsieur Lucien GUYOT dans la ferme de Bouchaumont.

Madame MATHIEU née Emélie GUYOT est décédée à Dompaire, le 27 mai 1878  ? laissant pour héritiers :

1) Lucien GUYOT son frère.

2) et les enfants DAVID ces petits neveux.

Monsieur Lucien GUYOT décédé en 1884 laissant pour héritière Marie-Louise GUYOT veuve de Félix Arthur BALLON sa fille unique comparante. Aux termes d’un acte reçu par Maître PARISOT susnommé le 5 novembre 1884, Madame BALLON et les enfants de DAVID ont procédé entre eux au partage du lot de Madame veuve MATHIEU.

PRIX : Cette présent vente est faite et consentie moyennant le prix principal de 4 000 Fr.

 

Le 29 et 31 Mai 1900 M Jules TUAILLON, cultivateur et Dame Marie MELINE, son épouse, demeurant ensemble à la Ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain VENDENT à M Paul TUAILLON, célibataire, son frère, aussi cultivateur demeurant au même lieu, acquéreur colicitant ici présent et qui accepte la MOITIÉ appartenant à M Jules TUAILLON, vendeur dans l’indivision avec l’acquéreur propriétaire de l’autre moitié, dans les immeubles suivants situés sur le territoire de Lerrain :

1)Une vieille maison de ferme comprise sous le numéro 34 du plan comme il existe et se contient, ses aisances, appartenances et dépendances, d’une contenance y compris le sol de la maison de 7 ares 57 centiares.

2)Un champ dit le champ de la Palotte d’une constance de 18 a ; ce champ est celui le plus rapproché de Jésonville.

Et les numéros suivants du plan annexé à un acte reçu par Maitre PARISOT, alors notaire à Dompaire (88) le 10 octobre 1864 :

Numéro 1) une curtille dite de l’Étang sous la fontaine devant les maisons d’une contenance de 2 ha 11 a 35 centiares.

Numéro 7 : Un champ à la Grande Corvée d’une contenance sans le chemin de 1 ha 57 a.

Numéro 8 : Un champ au Tréchant, en deux portions contenant ensemble sans le chemin 3 ha 40 86 a 20 centiares.

Numéro 15 : Un verger dit le verger de l’ancienne maison contenant 14 a 80 centiares.

Numéro 16 : Un champ dit le champ derrière la maison, d’une contenance y compris le chemin, de 1 ha 30 a 70 centiares.

Numéro 19 : Un terrain en nature de champ et pré, dit le champ de du premier sainfoin, d’une contenance totale de 2 ha 2ares 60 centiares.

Numéro 22 : Un pré sous le bois des Vallois sous la Craque, contenant 1 ha 12 ares 85 centiares.

Numéro 23 : Un terrain en nature de champ et pré, faisant la première partie d’un champ sous la Craque, contenant en totalité 2 ha 44 ares 85 centiares.

Numéro 27 : Un pré sous la chaussée de l’Etang Bastien, d’une contenance de 22 heures 90 centiares.

Numéro 28 : Un pré sous les pâtis de l’étang Bastien, contenant 36 a5 centiares.

Le tiers du numéro 30, la portion du dessous, un terrain en nature de pré dans le pré Garaudel, contenant 30 ares 65 centiares.

1) le sol du chemin compris entre les numéros sept et huit qui est de 13 ares 40 centiares.

2) Le sol du chemin traversant le numéro huit qui contient 9 ares 55 centiares.

3) 1ha 7ares 62 centiares et demi pour moitié du pré aux Curtilles de l’étang.

4) 3 ha 31 à 25 centiares pour moitié du champ à la grande Cornée.

5) 63 ares 5 centiares pour moitié du champ dit le champ des poiriers

6) 56 a 42 centiares et demi pour moitié du pré sous le bois des Vallois.

7) 1 ha 22a 42 centiares pour moitié du champ sous la Craque.

8) 30 a 63 centiares de pré au pré Garaudel.

9) un champ situé derrière le cimetière de Jésonville comme il existe et se contient déduction de portion vendue à la commune, territoire de Jésonville.

Origine de propriété : La moitié des immeubles ci-dessus vendus appartienne en propre à Monsieur TUAILLON vendeur, par suite de l’acquisition qu’il en a faite sur les consorts DAVID aux termes d’un acte reçu par le notaire soussigné le 11 février 1896.

Quant à l’autre moitié, elle appartient à l’acquéreur pour l’avoir acquis sur Monsieur Jules TUAILLON aux termes d’un acte reçu par Maître SAUNIER, notaire à la résidence de Darney le 24 septembre 1897 enregistré et transcrit.

PRIX : La présente vente est consentie moyennant le prix principal de 1500 Fr. que l’acquéreur a payés comptant des avants les présentes et hors de la vue du notaire soussigné.

 

Le 21 avril 1900, Monsieur Paul TUAILLONsoldat au 152e régiment d’infanterie de ligne en garnison à Belfort (Haut-Rhin) domicilié de droit à la Craque, commune de Lerrain acquiert par adjudication sur les héritiers du sieur Auguste DROUINen son vivant cultivateur demeurant à la Craque, commune de Lerrain où il est décédé le 6 novembre 1910, veuf en premières noces de Dame Catherine GRANDBLAISE et en secondes noces de Dame Marie Virginie DOMANGE, des immeubles ci-après désignés situés au lieu-dit de la Craques est comprise sous les articles ci-après indiqués, savoir :

1) à l’article trois comprenant un terrain en nature de vergers et pré, situé près du Bois contenant très ares 96 centiares entre la forêt et TUAILLON ; moyennant outre les charges, la somme de 130 Fr. de prix principal.

2) et l’article six comprenant un pré, lieu-dit les Zoros, contenant 8 ares entre ROMMEVAUX et les prix de la ferme, moyennant, outre les charges, la somme de 10 Fr. de prix principal. Origine de propriété : les immeubles ci-dessus désignés dépendaient de la succession du sieur Auguste Drouin en avoir fait les acquisitions, savoir :

1) La parcelle de terrain désignée sous l’article trois, des héritiers de Madame Marie Virginie DOMANGE, seconde épouse dudit défunt Auguste DROUIN, au terme d’un procès-verbal d’adjudication judiciaire dressé par Maître ANDRÉ, notaire à Darney, le 22 décembre 1887. Cet acte porte que : L’immeuble sus désigné, avec un autre, appartenait en propre à la dame DROUIN défunte pour enavoir fait l’acquisition alors qu’elle était veuve de Jean-Baptiste GILLOT sur les héritiers de Jean-Claude GUYOT de la Craque, au terme d’un procès-verbal d’adjudication judiciaire dressé par Maître CLÉMENT alors notaire à Darney prédécesseur immédiat de Maître BÉNARD notaire soussigné le 12 mars 1877

2) La parcelle de terrain en nature de pré, désignée sous l’article six, sur Monsieur Jean Nicolas THIÉBAUT, cultivateur demeurant au dit lieu de la Craque au terme d’un procès-verbal d’adjudication judiciaire dressé par Maître SAUNIER notaire à Darney le 29 septembre 1885. Ladite parcelle a été acquise par Monsieur THIÉBAUT de Monsieur Jean-Baptiste MARCHAL et Dame Marie Claire DOMANGE, son épouse, de ville sur Illon suivant acte passé devant Maître SAUNIER notaire susnommé le 30 avril 1877.

 

 

Le 20 avril 1910, le sieur Nicolas BIRGIN cultivateur et Joséphine HOUBREson épouse demeurant ensemble à la Craque commune de Lerrain vendent au sieur Paul TUAILLONcultivateur au même lieu même commune un champ au lieu-dit Bouchaumont, territoire de Lerrain entre l’acquéreur de chaque côté, de la contenance de 28 a 30 centiares pour la somme de 20 Fr. Cet immeuble appartient aux époux BIRGIN d’acquêt fait sur Charles THIÉBAULT en mars 1910

 

Le 25 décembre 1911à Lerrain, je soussigné Donat MARCHAL, bûcheron demeurant à Vioménil déclare vendre au sieur Paul TUAILLONcultivateur à Bouchaumont commune de Lerrain qui accepte sa part de succession provenant de Catherine MARCHAL épouse de Victor GEORGEL de la Craque. Cette vente est faite pour la somme de 20 Fr. payés comptant et dont le vendeur en donne quittance.

 

Le 29 décembre 1911 les soussignés Félix SION, manœuvre et Marthe THOMASson épouse demeurant ensemble à Attigny déclarent vendre au sieur Paul TUAILLONcultivateur à Bouchaumont, commune de Lerrain qui accepte, un pré et champs lieu-dit Bouchaumont, territoire de Lerrain entre les héritiers MARCHAL et BALAUD PETITCOLAS d’autre part de la contenance de 34 ares. Ces immeubles appartiennent aux époux SION d’acquêt fait sur le sieur Auguste DROUIN le 21 avril 1901. Cette vente est faite pour la somme de 40 Fr. que l’acquéreur a payée comptant et dont le vendeur en donne quittance finale avec toute garantie de fait et de droit.

 

Le 2 novembre 1910 les époux Charles POIROT manœuvre et Léontine FRANÇAISdemeurant ensemble à la Craques commune de Lerrain vendentau sieur Paul TUAILLONcultivateur au même lieu, même commune pour la somme de 20 Fr., un pré lieu-dit Bouchaumont, territoire de Lerrain entre les héritiers MARCHAL et Joseph ROMMEVAUX d’autre part, de la contenance de 14 a 28 centiares et une partie d’un champ lieu-dit les pâquis de Bouchaumont, territoire de Lerrain, d’environ 2 ares entre l’acquéreur et le chemin. Ces immeubles appartiennent aux époux POIROT d’acquêt fait sur les époux LEBLOND le 2 mai 1897.

 

Le 12 janvier 1912, en l’étude de Maître Édouard ANDRÉ notaire à la résidence de Darney, Monsieur Paul Marie Joseph TUAILLON et son épouse Madame Marie Julie BALAUD, cultivateur demeurant à la Craque, commune de Lerrain achètent, pour le prix de 3000 Fr. que l’acquéreur a payé comptant aux vendeurs qui le reconnaissent et en consent de quittance pour solde à Monsieur Joseph Eugène PETITJEANcultivateur et à Madame Marie Eugénie ÉTIENNE son épouse demeurant ensemble à Bonvillet, les immeubles ci-après désignés situés au hameau de la Craque commune de Lerrain :

1) Une maison sise lieu-dit à Bouchaumont, commune de Lerrain composé de corps de logis, grange, écuries, jardins potagers, verger et curtille y attenant, contenant environ 1 ha 4a35 centiares, aisances et dépendances entre l’acquéreur d’un côté, l’acquéreur d’autre côté, l’acquéreur et les héritiers MARCHAL au bout du terrain.

2) 59 a 23 centiares de terre à la Cense des Zoros, entre la Veuve GEORGEL et BIRGIN.

3) 90 a 72 centiares de terre dans les pâtis des près Collés tournant sur le chemin d’Escles, entre GEORGEL et TUAILLON.

4) 1 ha 9 a 25 centiares, de terre aux près Collés, entre l’acquéreur de chaque côté.

5) 1 ha 2 a 18 centiares, de terre dans les Grands Champs de Bouchaumont, dit la Petite Vigne, entre les héritiers MARCHAL et BIRGIN.

6) 40 ares 84 centiares, de terre et pré à Bouchaumont, traversé par le ruisseau des près, entre BALAUD – PETITCOLAS et l’acquéreur.

7) 20 ares 40 centiares, de terre et de pré dit le ban d’Escles, tournant sur le bois, entre Xavier MARCHAL et BIRGIN ;

8) 76 ares 64 centiares de terre et pré à côté de la ferme entre les héritiers MARCHA et l’acquéreur.

9) 45 ares90 centiares de terre et pré derrière la ferme, entre l’acquéreur et Emile GEORGEL.

10) 98 ares 10 centiares de terre aux Millières ou Rond Bois, entre xavier MARCHAL et POIROT de Jésonville.

11) 69 ares, 45 centiares, de terre et pré suivant le bois Saint Christophe, entre la forêt et BIRGIN.

12) 57 ares 21 centiares de terre dans les pâtis de Bouchaumont, suivant la Haie, entre POIROT et la haie.

13)°16 ares 32 centiares à Chaume entre Victor GEORGEL et Xavier MARCHAL.

14) 30 ares 70 centiares, de terre derrière Bouchaumont, entre veuve GEORGEL et l’acquéreur.

15) 40 ares 90 centiares de pré à Bouchaumont, au Grand Pré, dit pré des saules entre BIRGIN de chaque côté.

16) 44 ares 96 centiares de pré à la Cense des prés Collés, entre THOMAS et les pointes des prés.

17) 44 ares 93 centiares environ de pré à Bouchaumont, entre TUAILLON et le terrain N°1 ;

18) 16 ares 35 centiares de pré à Bouchaumont, entre l’acquéreur de part et d’autre.

19) 3 ares 6 centiares de jardin et pré aux prés de commune, entre BIRGIN et TUAILLON ;

20) et 10 ares 20 centiares, de pré aux Prés Collés entre BIRGIN et GEORGEL.

Origine de propriété

Les immeubles sus-désignés de la communauté qui existe entre les vendeurs pour les avoir acquis sauf onze ares de terrain du numéro un, sur Joseph ROMMEVAUX cultivateur, veuf de Madame Delphine CHAPELLE, décédé à Bouchaumont, commune de Lerrain le 28 mars1878, laissant pour héritiers : 1) Monsieur Joseph CHAPELLE garçon de ferme demeurant à Saint-Dizier ; 2) Marie CHAPELLE épouse de Maurice GUYOT tailleur de pierre demeurant au Void d’Escles, commune d’Escles ; 3) Henriette CHAPELLE épouse de Joseph MARULIER cultivateur aubergiste demeurant ensemble à Lerrain ; 4) Julie CHAPELLE épouse de Lucien THOMAS marchand de bois demeurant au dit lieu du Void d’Escles, ses frères et sœurs et Dame Élise COLIN son épouse demeurant ensemble à Bouchaumont commune de Lerrain, aux termes d’un acte reçu par le notaire soussigné le 13 juin 1903, transcrit au bureau des hypothèques de Mirecourt pour un prix payé comptant.

Les immeubles appartenaient en propre à Monsieur ROMMEVAUX, ainsi qu’à sa première épouse Delphine CHAPELLE.

 

Le 26 janvier 1912 à Épinal, les soussignés Charles THIÉBAULT journalier et Marie POIROT son épouse demeurant ensemble à Chantraine d’Épinal déclarent vendre au sieur Paul TUAILLON cultivateur à Bouchaumont Chaumont, commune de Lerrain qui accepte, un champ lieu-dit les Milliers, territoire de Lerrain entre BIRGIN et Victor GEORGEL de la contenance de 20 ares. Cet immeuble appartient aux époux THIÉBAULT d’acquêt fait sur CERDEZ en novembre 1908. Cette vente est faite pour la somme de 10 Fr. que l’acquéreur a payé comptant et dont le vendeur en donne quittance finale et avec toute garantie de fait et de droit.

 

Le 10 février 1912à Bouchaumont, commune de Lerrain, les soussigné Nicolas BIRGINcultivateur et Joséphine HOUBRE son épouse demeurant ensemble à la Craque commune de Lerrain déclarent vendre au sieur Paul TUAILLON, cultivateur à Bouchaumont même commune, qui accepte, un champ lieu-dit Bouchaumont entre l’acquéreur de chaque côté de la contenance de 91 a 30 centiares. Un champ à Bouchaumont lieu-dit la petite Vigne entre l’acquéreur et les héritiers MARCHAL de la contenance de 21 a 80 centiares. Un champ lieu-dit dans les grands champs de Bouchaumont, tous ces immeubles sont situés sur le territoire de Lerrain entre l’acquéreur de chaque côté, de la contenance de 51 a 62 centiares. Les immeubles appartiennent aux époux BIRGIN d’acquêt fait sur Richard VANÇon en décembre 1910. Cette vente est faite pour la somme de 80 Fr.que l’acquéreur a payés comptant et dont le vendeur en donne quittance finale et avec toute garantie de fait et de droit.

 

Le 28 février 1912, par procès-verbal d’adjudication dressé par Maître Edouard ANDRÉ notaire à Darney Monsieur Xavier MARCHALcultivateur demeurant à la Craque, commune de Lerrain vend à Monsieur Paul TUAILLON, cultivateur demeurant à Bouchaumont, même commune, les immeubles suivants situés sur le territoire de Lerrain au hameau de la Craque pour le prix principal de 240 Fr. dont 65 Fr. pour les numéro un et deux et 75 Fr. pour le numéro trois :

1) Un terrain de nature de terre et pré à Bouchaumont, contenant 20 ares 44 centiares entre BIRGIN et TUAILLON ;

2) Un pré contenant 22 ares 48 centiares au même lieu, entre Constant TUAILLON, Paul TUAILLON et Jean-Baptiste BALAUD.

3) Un terrain de nature de terre et pré contenant 51 ares 98 centiares au même lieu entre Paul TUAILON des deux côtés.

Origine de propriété : Les immeubles sus désignés dépendent de la succession de Madame Catherine MARCHAL en son vivant épouse de Monsieur Victor GEORGEL, cultivateur avec lequel elle demeurait à la Craque commune de Lerrain et lui provenait une partie en vertu d’un acte de donation et partage reçu par Maître Basile Philippe MARTIN prédécesseur au dit notaire soussigné, le 22 avril 1855 et le surplus en vertu d’actes qui n’ont pu être représentés au dit notaire. Madame GEORGEL est décédée le 14 janvier 1890 laissant pour héritiers, savoir Madame Marie MARCHAL épouse de Monsieur François GRANDBLAISE manœuvre avec lequel elle demeure à Bonvillet (88) et Monsieur François MARCHAL alors cultivateur demeurant à Bouchaumont commune de Lerrain, son neveu pour 1/12. Monsieur François MARCHAL est aussi décédé, le 23 juillet 1894 laissant pour seul héritier Monsieur Donat MARCHAL bûcheron demeurant à Vioménil(88) son fils né de son mariage avec Dame Zélie GROSJEAN, son épouse.

Aux termes d’un acte sous-seing privé en en date, à Vioménil, le 20 décembre 1912 portant la mention : enregistré à Darney le 7 février 1912, Monsieur Donat MARCHAL susnommé a vendu à Monsieur TUAILLON comparant, la part lui appartenant dans les immeubles sus désignés pour un prix payé comptant. De sorte que les immeubles à vendre appartiennent indivise aimant à Monsieur TUAILLON pour 1/12.

 

Le 10 octobre 1917 Madame Veuve François GRANDBLAISE de Bonvillet née Julie MARCHAL et ses deux enfants domiciliés à Paris : Demoiselle Anna dite Louise GRANDBLAISE et Monsieur Raymond GRANDBLAISE vendent à Monsieur Paul TUAILLONcultivateur demeurant à La Craque commune de Lerrain, pour le prix de ce 250 Fr. une maison en ruine située au dit lieu de la Craque avec le terrain attenant par devant et à côté, nature de friche, contenant environ 30 a, aisances et dépendances entre CHOPINÉ et DÉMARD. Origine de propriété : les immeubles sus désignés dépendent de la communauté qui a existé entre la comparante et son mari défunt pour l’avoir acquis sur Madame Zélie GROSJEAN, cultivatrice demeurant à Bouchaumont, commune de Lerrain, veuve de Monsieur François MARCHAL et le mineur Donat MARCHAL, leur fils et seul héritier de ce dernier, suivant procès-verbal d’adjudication judiciaire dressée par Maître SAUNIER, alors notaire à Darney, le 30 janvier 1895.

 

Le 22 novembre 1917, par devant Maître Édouard ANDRÉ notaire à la résidence de Darney (88) a comparu Monsieur Jules TUAILLONcultivateur demeurant au Bois de Girancourt, commune de Girancourt lequel à par ces présentes cédés sans autres garanties que celles de sa qualité d’héritiers, ci-après énoncées à Monsieur Paul TUAILLON cultivateur demeurant à la Craque, commune de Lerrain, son frère à ce présent et acceptant à titre de licitation, tous les droits immobiliers seulement, tant en fonds et capitaux qu’en fruits et revenus échus et à échoir, sans aucune exception ni réserve, lui appartement dans la succession de Monsieur Jean François Constant TUAILLON en son vivant cultivateur et Dame Marie Léonie AMBROISE son épouse ses père et mère, demeurant ensemble à la Craque, commune de Lerrain où ils sont décédés, Madame TUAILLON, le 24 janvier 1913 et Monsieur TUAILLON le 31 janvier de la même année, laissant pour seuls héritiers leurs deux enfants Messieurs Jules et Paul TUAILON susnommés chacun pour moitié. En outre le présent transport a lieu à forfait moyennant la somme de 500 Fr. que Monsieur Paul TUAILLON a payé comptant à Monsieur Jules TUAILLON son frère qui le reconnaît et en consent bonne et valable quittance.

 

Le 12 octobre 1919à Lerrain, Léon BALAUD, Henri BALAUD, René BALAUD et Alice BALAUD tous les quatre frères et sœurs domiciliés tous à Lerrain et cultivateurs, VENDENT à Paul TUAILLON cultivateur à Bouchaumont, commune de à Lerrain, un pré et champ de la contenance environ 30 ares au lieu-dit Bouchaumont entre l’acquéreur de chaque côté, et un autre pré de la contenance de 16 ares 30 centiares au même lieu entre l’acquéreur et BIRGIN. Ces immeubles proviennent aux vendeurs de succession de leur père Jean-Baptiste BALAUD par acte de partage en date du 10 janvier 1865. Cette vente est faite pour la somme totale de 120 Fr. que l’acquéreur a payée comptant et dont les vendeurs donnent quittance.

 

Le 25 octobre 1919, à Belrupt, entre les soussignés Gaston LOEUILLET, commandant du génie, professeur à l’école supérieure de guerre, domicilié 121 avenue Manny à Fontenay Sous Bois (Seine), Henri LOEUILLET, ex-pharmacien à Mourmelon le Grand (Marne) d’une part et Paul TUAILLON, cultivateur domicilié à Bouchaumont, commune de Lerrain Vosges d’autre part. Il a été convenu ce qui suit Messieurs Gaston et Henri LOEUILLET par ces présentes ont vendu à Monsieur Paul TUAILLON qui accepte,

1) un pré de 42 a 27 centiaresà Bouchaumont, commune de Lerrain entre la pontière et Auguste NOIROT (suivant acte du trente mars 1893, passé en l’étude de Maître Émile STEIN notaire à Épinal,

2) Un pré de 18 ares 47 centiaresau même lieu, entre Auguste BARBIER d’un côté et plusieurs d’autres côtés (suivant le même acte).

3) Un pré de 20 ares 40 centiaresau bas de l’étang Mahuet, à la Craque, commune de Lerrain, entre eux les Pâquis et VANÇON suivant l’acte du 12 février 1895 passé en l’étude de Maître SAUNIER, notaire à Darney.

4) Un pré de 5 ares 50 centiares, au même lieu, entre les mêmes voisins.

Les prés N°1 et 2 sont la propriété de Monsieur Gaston LOEUILLET. Ils lui viennent de la succession de sa mère Marie Apolline PAGE épouse de Alfred LOEUILLET, décédé le 4 juin 1912 en suite de l’acte de liquidation et partage passé le 13 septembre 1915 en l’étude de Maître ANDRÉ notaire à Darney.

Les prés N°3 et 4 sont la propriété indivise de Messieurs Gaston et Henri LOEUILLET. Ils leur viennent de la succession de leur grand-père PAGE François, décédé à Belrupt le 15 février 1917 qui les avait acquises de Léon Alexandre Louis HARMAND demeurant à Avricourt, par acte passé le 12 février 1895 en l’étude de Maître SAUNIER notaire à Darney.

En outre la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de 300 Fr.,payé comptant.

 

Le 26 octobre 1919, à Lerrain (88) le soussigné Xavier MARCHALcélibataire cultivateur à la Craque commune de Lerrain déclare vendre au sieur Paul TUAILLONcultivateur à Bouchaumont , commune de Lerrain, qui accepte un champ dit et pré au lieu-dit Bouchaumont, territoire de Lerrain entre l’acquéreur de par et d’autre, de la contenance de 21 ares. Cet immeuble provenant de son père François MARCHAL par acte de partage. Cette vente est faite pour la somme de 50 Fr. que l’acquéreur a payé comptant et dont le vendeur en donne quittance finale et avec toute garantie de fait et de droit.

 

Le 10 novembre 1919, à Vioménil (88), entre Louis DIDIER et Marie DARGENT son épouse tous deux cultivateurs à Vioménil, il a été convenu que Monsieur DIDIER vend à Monsieur Paul TUAILLONà Bouchaumont (Lerrain) qui accepte un pré situé sur le territoire de Lerrain appelé gros pré de la Craque contenant 58 ares 88 centiares tenant d’un côté à François PAGE et de l’autre à plusieurs. Cette parcelle qui appartenait à Monsieur DIDIER et Madame POIROT provenait d’Eloïse BOBAN. Cette vente est faite avec toutes les garanties de faits de droit pour la somme de 200 Fr. dont le vendeur donne quittance définitive.

 

Le 12 décembre 1919 à Lerrain, entre les soussignés Émile GEORGEL demeurant à la Craque, commune de Lerrain et Marie DÉLON son épouse déclare vendre à Paul Émile cultivateur à Bouchaumont qui accepte :

1) un champ de 24 ares situé lieu-dit à Bouchaumont entre l’acquéreur de part et d’autre.

2) un terrain de 20hares40 centiares situé lieu-dit Bouchaumont entre l’acquéreur et Victor GEORGEL. Tous ces immeubles sont situés sur le territoire de Lerrain.

Le premier terrain provenant de la vente des héritiers de Marie-Anne MARCHAL demeurant à Non ville du 27 janvier 1903 et le deuxième provenant d’un achat de Félix SION demeurant à Attigny, le 25 janvier 1909.

Cette vente est faite pour la somme de 60 Fr. que l’acquéreur a payée comptant et dont le vendeur en donne quittance finale et avec toute garantie de fait et de droit.

 

Le 12 décembre 1919 à Lerrain, entre les soussignés Lucien GEORGEL célibataire demeurant à la Craque, commune de Lerrain, il a été convenu : Monsieur Lucien GEORGEL vendà Monsieur Paul TUAILLONqui accepte un champ de 20 ares 40 centiares lieu-dit Bouchaumont, territoire de Lerrain entre l’acquéreur et Émile GEORGEL. Cette vente est faite avec toutes les garanties de faits et de droits pour la somme de 40 Fr. dont les vendeurs donnent quittance définitive. Ce terrain appartenant à Monsieur Lucien GEORGEL provient par acte de partage de son père François GEORGEL qui a été passé à Darney, le 9 décembre 1919.

 

Le 15 avril 1921 Monsieur THIÉBAUT Charles et son épouse Marie POIROTdemeurant ensemble à Chantraine (Vosges) VENDENT à Monsieur TUAILLON Paul cultivateur domicilié à Bouchaumont commune de Lerrain (Vosges), les deux tiers plus un quinzième d’un terrain en nature de pré et verger avec les sols et les ruines d’une maison d’une contenance totale d’environ 71h ares 33 centiares, cadastré section D numéro 1491 – 1492 – 1493 – 1490 – 1489 du cadastre du hameau de la Craque, commune de Lerrain lieu-dit au Zoro entre BIRGIN d’un côté Émile GEORGEL d’autre etle chemin d’un bout, DESALLE d’autre bout.

ORIGINE de propriété : Cette propriété provient de feu Eugénie François FRANÇAIS fait d’attaquer par THIÉBAUD Charles enregistré Épinal le 16 mars 1917 plus le 15e appartenant en propre à Monsieur et Madame THIÉBAUD comme lui venant des successions de ses frères et mère POIROT Charles et FRANÇAIS Léontine tous deux décédés à Lerrain. PRIX : La présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de 300 Fr., payés comptant.

 

Le 2 janvier 1922à Lerrain entre les soussigné Xavier MARCHAL, célibataire, cultivateur à la Craque, commune de Lerrain (Vosges) d’une part et Paul TUAILLON, cultivateur domicilié à Bouchaumont, commune de Lerrain, il a été convenu ce qui suit : Monsieur Xavier MARCHAL, par ces présentes, a vendu à Monsieur Paul TUAILLON qui accepte :

1) Un champ de 18 ares à Bouchaumont, territoire de la commune de Lerrain, entre l’acquéreur de chaque côté ; cet immeuble provenant de son père François MARCHAL par acte de partage.

2) Un champ de 18 ares au même lieu, entre le même voisin ; cet immeuble provenant d’un acquêt de François MARCHAL – GROSJEAN ;

3) Un pré de 9 ares à Bouchaumont, même territoire, commune de Lerrain, entre l’acquéreur de chaque côté ; même provenance que l’article premier.

Les champs 1 et 3 sont la propriété de Monsieur Xavier MARCHAL. Ils lui viennent de la succession de son père François MARCHAL. Le champ N° 2provient d’acquêt sur François MARCHAL – GROSJEAN. En outre la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de 50 Fr.

 

Le 2 janvier 1923, à La Craque commune de Lerrain, Monsieur Émile GEORGEL, cultivateur et Marie DÉLONson épouse demeurant ensemble à la Craque, commune de Lerrain VEND à Monsieur Paul TUAILLONcultivateur et à Madame Marie BALAUD, son épouse demeurant ensemble à Bouchaumont, commune de Lerrain, un pré de 46 a 20 centiares à Bouchaumont, commune de Lerrain situé entre l’acquéreur et BIRGIN, section D numéro 1446 du plan, territoire de Lerrain. Origine de propriété : Cet immeuble provient d’acquêt sur les héritiers GEORGEL par acte passés devant Maître ANDRE notaire à Darney, le 22 décembre 1920 En outre la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de 80 Fr. payé comptant.

 

Le 5 octobre 1925, Réunion du conseil de famille TUAILLON pour désignation des tuteurs d’André et Charles TUAILLON dont le père Jules TUAILLON est décédé : Extrait des minutes du Greffe de la Justice de Paix du canton de Darney, arrondissement de Mirecourt, département des Vosges.

L’an 1925, le 5 octobre à 10 heures au prétoire de la justice de paix du canton de Darney, par devant Nous Henri LECONTE juge de paix de ce siège, assisté de Maître COLLARDÉ Gabriel, greffier de ladite justice de paix, a comparu Madame Marie Julie BALAUD, veuve de Marie Paul Joseph TUAILLON cultivateur à Bouchaumont commune de Lerrain avec le quel elle s’était mariée, à la mairie de Le Lerrain, le 17 novembre 1906 et qui est décédé à Bouchaumont, le 4 septembre 1925, agissant au nom et comme tutrice naturelle et légale de : 1) André TUAILLON né le 11 août 1907 à Lerrain et de 2) Charles Constant TUAILLON né le 17 janvier 1914 à Lerrain. Ses enfants mineurs issus de son mariage avec son défunt mari, ainsi que les naissances, mariage et décès ci-dessus indiqués sont constatés par les extraits des registres de l’État Civil à nous présentés et à l’instant rendus. Laquelle comparante nous a dit et exposé que depuis le décès de son mari elle se trouve dans l’obligation de convoquer le conseil de famille de ses enfants mineurs afin de leur faire nommer un subrogé tuteur conformément aux dispositions des articles du Code Civil 420 et 421 ; qu’il conviendra en outre par application des articles 461 et 776 du même code de prendre l’avis dudit conseil de famille pour savoir s’il y a lieu d’accepter bénéficiairement ou de répudier au nom des dits mineurs la succession de leur père duquel ils sont habiles à se dire et porter héritiers.

Que dans le but de délibérer aux fins ci-dessus, la comparante a de notre agrément verbal, fait convoquer amiablement pour les jour heure et lieu les personnes qui composent le conseil de famille des dits mineurs et que celles-ci étaient présentes, elle nous prie de les recevoir à toutes fins utiles et de dresser acte de délibérations qui seront prises.

Déférant à cette réquisition, ont alors comparu les membres convoqués que nous avons constitués en conseil de famille sous notre présidence, de la manière suivante, après déclaration par eux faite qu’ils sont les plus proches parents ou amis des mineurs domiciliés dans la distance légale, savoir :

I-. Dans la ligne paternelle :

1) Jules TUAILLON, cultivateur au Bois de Girancourt commune de Girancourt, oncle des mineurs.

2) Émile GEORGEL cultivateur à La Craque, commune de Lerrain, cousin issu germain, par alliance.

3) Émile CADORÉ, cultivateur à Lerrain, ami à défaut de parent.

II-Dans la ligne maternelle :

4) la mère tutrice légale.

5) Joseph BALAUD boulanger à Lerrain, oncle des mineurs.

6) Charles BALAUD, ancien cultivateur, sans profession à Lerrain, aïeul des mineurs.

Délibération

Aux susnommés composant ainsi le conseil de famille des mineurs, le greffier a donné lecture de l’exposé qui précède et chacun a promis de donner bons et fidèles avis sur l’objet de la convocation.

En conséquence et après en avoir délibéré avec Nous, hors la présence de la tutrice qui conformément à l’article 723 du Code Civil n’a pas pris part au vote.

N°1 En ce qui touche la nomination du subrogé tuteur.

Considérant que dans toute tutelle, il doit y avoir un subrogé tuteur lequel doit être nommé par le conseil de famille et pris, hors le cas de frère germain, dans celle des deux lignées à laquelle le tuteur n’appartient par (article 420 et 423 du Code Civil), c’est-à-dire dans l’espèce dans la ligne paternelle.

Le conseil de famille a été d’avis unanime, avis que nous avons partagé, qu’il y avait lieu de nommer comme de fait, il nomme par ces présentes pour subrogé-tuteur aux mineurs TUAILLON, le sieur Émile CADORÉ , l’un des membres du conseil de famille, lequel ici présent déclare accepter cette fonction et a promis de la remplir avec zèle et fidélité.

N°2 En ce qui concerne le parti à prendre dans la succession de Monsieur TUAILLON.

Considérant qu’aux termes des articles 461 et 776 du Code Civil, toute succession échue à un mineur doit être acceptée sous bénéfice d’inventaire ou répudié et que dans l’un comme dans l’autre cas, le conseil de famille doit donner son autorisation.

Considérant que dans l’espèce il y a lieu d’autoriser au nom des mineurs TUAILLON, l’acceptation bénéficiaire de ladite succession de Monsieur TUAILLON Marie Paul Joseph.

Le conseil de famille a été encore d’avis à l’unanimité des voix, la nôtre comprise d’autoriser, comme de fait il autorise par ces mêmes présentes, Madame Veuve TUAILLON née Marie Julie BALLOT à accepter sous bénéfice d’inventaire au nom de ses enfants mineurs, la succession dont il s’agit et à passer au Greffe du Tribunal de Mirecourt, déclaration prescrite par la loi.

De tout quoi il a été fait et dressé le présent procès-verbal au lieu sus indiqués les jour, mois et an susdits.

Et après lecture la Tutrice et les membres du Conseil de famille ont signé avec Nous et le Greffier.

Signé, Madame TUAILLON, BALAUD Joseph, GEORGEL Émile, CADORÉ Émile, Émile Jules, BALAUD Charles, LECOMTE, COLARDÉ.

Ensuite se trouve la mention suivante, transcrite littéralement : « Enregistré à Darney le 5 octobre 1925– Folio 99 case 18-- Reçu en 7,20 Fr.

 

Le 18 décembre 1925a été constituée la Société Civile d’élevage de la ferme de Bouchaumont, au capital de 20 000 Frs entre :

1) Monsieur Charles Louis Adolphe LEPAGE, propriétaire demeurant à Épinal, 27, rue de la gare.

2) Monsieur Ernest de COUTEN, meunier demeurant à Heucheloup, commune de Bégnécourt (88) ;

3) Monsieur Paul Auguste FLORIOT, berger demeurant à Lerrain.

4) Madame Marie Julie BALAUD cultivatrice demeurant à Bouchaumont, commune de Lerrain, Veuve de Monsieur Marie Paul Joseph TUAILLON.

Article 1) Messieurs LEPAGE, COUTEN, FLORIOT et Madame Veuve TUAILLON s’associent pour l’élevage du bétail, principalement des moutons, dans la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain, qui fera l’objet d’un bail ci-après indiqué par Madame Veuve TUAILLON. La société prendra la dénomination de Société Civile d’élevage de la ferme de Bouchaumont.

Article 2) : Cette société étant civile et particulière sera régie par les dispositions des articles 1841 et 1842 du Code Civil. Elle commencera le 1er janvier 1926 et aura une durée de six années. Le siège social est à la ferme de Bouchaumont commune de Lerrain.

Article 3) : Le capital social est fixé à la somme de 20 000 Fr. qui sera fourni par les associés chacun par quart.

Article 4) : Chaque associé aura le droit de verser en compte courant au-delà de sa mise, du consentement de ses coassociés, les sommes dont la société aurait besoin. Ces sommes produiront un intérêt au taux de 6 % par an, à compter du jour du versement, elles ne pourront être retirées par celui qui les aura versées qu’après qu’il aura averti ses coassociés de son intention, trois mois à l’avance.

Article 5) : La société sera gérée et administrée par chaque associé, néanmoins les achats de bétail et de matériel et la vente du bétail auront lieu par tous les associés conjointement. Toutefois dans le cas où pour une cause quelconque il serait très urgent de vendre ou d’abattre immédiatement une ou plusieurs têtes de bétail, Monsieur FLORIOT pourrait y procéder seul. La comptabilité sera tenue par Monsieur COUTEN qui sera seul chargé de la caisse. Les livres de comptabilité resteront à la ferme de Bouchaumont.

Article 6) : Monsieur FLORIOT sera tenu pendant toute la durée de la société de la garde du bétail et de son entretien avec les produits de la ferme, il remplira notamment le rôle de berger selon les règles de cette profession. À titre de rémunération de son travail personnel fait en plus de celui des autres associés, il prélèvera un traitement mensuel de 600 Fr. payable chaque fin de mois et qui se porté aux frais généraux. Il sera logé gratuitement dans le logement de Madame TUAILLON. Il recevra de la société deux vaches qu’il nourrira avec les produits de la ferme, le laitage lui appartiendra mais devra servir aussi pour les moutons. La société profitera seule des veaux.

Il pourra acheter de ses deniers deux porcs chaque année et les nourrir avec les produits de la ferme pour son usage à lui seul, ces porcs resteront sa propriété. La société lui fournira un cheval à charge pour lui de l’entretenir avec les produits de la ferme et une voiture de culture pour les besoins de ladite ferme. Les vaches, le cheval et la voiture resteront la propriété de la société. L’éclairage et le chauffage resteront à la charge du berger.

Article 7) : Les charges de la société comprendront le prix du fermage, les gages du berger ci-dessus indiqué, ceux des ouvriers domestiques s’il y a nécessité d’en prendre, les contributions enfin toutes les dépenses nécessités pour la bonne marche de la société, à l’exception du coût de la paille nécessaire à l’exploitation qui sera la charge de Madame TUAILLON seule.

Article 8) : Pour constater l’état de la société un inventaire en quatre exemplaires sera dressé chaque année à l’époque du 15 décembre. Les bénéfices seront laissés dans la société jusqu’à concurrence d’un quart pour former un fonds de réserve destiné à parer aux pertes qui pourraient subvenir pour quelque cause que ce soit et le surplus sera partagé annuellement par quart. Les pertes seront supportées aussi par quart.

Article 9) : En cas de décès d’un associé, la société continue de plein droit entre les survivants et les Veuve et héritiers du décédé. Les héritiers de l’associé décédé seront tenus de déléguer l’un d’entre eux pour les représenter dans tous leurs rapports avec la société.

Article 10) : Toutes contestations entre les associés seront jugées par les tribunaux ordinaires.

 

BAIL

Par les mêmes présentes Madame Marie Julie BALAUD, veuve de Monsieur Marie Paul Joseph TUAILLON comparante, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme tutrice légale de André TUAILLON né à Lerrain le 11 août 1907 et Charles Constant TUAILLON né au même lieu, le 17 janvier 1914, ses enfants mineurs issus de son mariage avec son mari défunt.

DECLARENT LOUER et donner à titre de bail à ferme pour une durée de six années entières et consécutives qui commenceront à courir le 1er janvier 1926 et finiront appareils époque de l’année 1932.

À la Société Civile d’élevage de la ferme de Bouchaumont qui vient d’être constituée ci-dessus,ce qui est accepté par tous les associés susnommés à ce présent.

Les immeubles en nature de maison, bâtiment, terre, pré, pâtures, parcs, friches et autres composant la ferme de Bouchaumont, commune de Lerrain et comprenant :

1) une maison d’habitation et d’exploitation.

2) un bâtiment d’exploitation séparé.

3) les bâtiments d’habitation d’exploitation venant de ROMMEVAUX

4) Et environ 45 ha de terres, près, parcs et friches en diverses parcelles.

Ne sont pas compris dans le bail : 1) Le grand grenier au-dessus de la grange où il y a une déchargeuse dans le bâtiment numéro deux ci-dessus. 2) Et le pré Garaudel de 91 a 90 centiares.

Ces immeubles sont loués dans l’état où ils se trouvent actuellement, les associés déclarant parfaite ment les connaître et n’en pas demander une désignation détaillée, mais sans aucune garantie de la contenance ci-dessus indiquée, la différence en plus ou moins étant pour le profit ou pour la perte de la société preneuse, quand même elle excéderait 1/20.

CHARGES et CONDITIONS

Le présent bail est fait aux conditions suivantes que les preneurs s’obligent à exécuter :

1) De faire habiter le bâtiment d’habitation numéro un par un berger ou fermier, de garnir les bâtiments d’objets mobiliers, grains, fourrages, bestiaux, chevaux, instruments aratoirs, en quantité suffisante pour répondre du fermage, de ne pouvoir déposer ailleurs que dans les bâtiments loués, les récoltes qui proviendront des immeubles loués.

2) D’entretenir les bâtiments en bon état de réparations locatives qui deviendraient nécessaires pendant le cours du bail, ces réparations étant seules à la charge de la société.

Pour constater l’état des bâtiments, un état des lieux sera dressé dans la quinzaine de l’entrée en jouissance à frais communs.

La société preneuse ne pourra exiger aucune réparation lors de l’entrée en jouissance.

3) De souffrir toutes les grosses réparations qui deviendront nécessaires pendant le cours du bail, sans pouvoir demander aucune indemnité lors même que les travaux dureraient plus de 40 jours, ces grosses réparations restant à la charge de la bailleresse.

4) De conserver au bâtiment la destination à laquelle ils sont affectés et de ne pouvoir faire aucun changement de disposition ou de distribution, sans le consentement de la bailleresse.

5) De laisser à la fin du bail la quantité de 25 000 kgde foin que Madame veuve TUAILLON remettra la société preneuse lors de l’entrée en jouissance.

6) De curer et nettoyer les fossés et rigoles d’irrigation et d’assainissement chaque fois qu’il sera nécessaire.

7) D’entretenir, soigner et écheniller tous les arbres fruitiers existants sur les propriétés louées, de ne pouvoir arracher ou abattre aucun des arbres fruitiers ou non, existant sur les petites propriétés sans le consentement de la propriétaire.

8) De ne pouvoir céder ou sous-louer en tout ou en partie, ni échangé avec qui que ce soit, l’exploitation soit totale sous, soit partielle desdits bien sans le consentement exprès et par écrit de la propriétaire.

9) De ne pouvoir réclamer aucune indemnité pour cause de grêle, je les, sécheresse, inondations et autres cas fortuit.

10) De faire assurer pendant la durée du bail contre l’incendie, leur mobilier, matériel, bestiaux et fourrages et récolte qui proviendrait des biens loués, mais Madame veuve TU hayons renoncent formellement à exercer contre la Société et tous occupants des bâtiments, le recours prévu par les articles 1733, 1000 734 735 du Code Civil.

De leur côté les sociétaires renoncent à exercer en cas d’incendie tout recourent qu’ils pourraient avoir contre la propriétaire.

11 De payer les frais et droits auxquels les présentes donneront ouverture y compris ceux d’une grosse pour la bailleresse.

CONDITIONS EXPRESSES

Il est formellement convenu que la société preneuse ne sera pas tenue de cultiver, labourer et semer les terres, le présent bail ayant lieu dans le but de faire l’élevage du bétail, elle cultivera et sèmera ce qui lui sera nécessaire, le reste sera pâturé.

Les parcs existants resteront-tels pendant toute la durée du bail.

Le fumier provenant de l’exploitation sera usé sur la ferme. Le blé emplanté en ce moment sur les terres restera à la propriétaire sans diminution du fermage. Le droit de chasse appartient à la Société.

FERMAGE

En outre le présent bail a été fait moyennant un fermage annuel de 7000 Fr. que les associés seront tenus solidairement entre eux, sans division, de payer à la bailleresse en sa demeure à Lerrain, en deux termes égaux de 3500 Fr. chacun, les 30 juin et 31 décembre, de chaque année, pour faire le paiement du premier terme le 30 juin prochain celui du deuxième terme le 31 décembre 1926 et ainsi continuer jusqu’à la fin du bail.

À défaut de paiement d’un terme à son échéance, la bailleresse pourra faire prononcer la résolution du présent bail, un mois après en simple commandement de payer resté sans effet.

Les contributions de toute nature des immeubles loués restent à la charge de la propriétaire.

ÉLECTIONS de DOMICILE

Pour l’exécution du bail les parties font élection de domicile à Darney, en l’étude du notaire soussigné.

ÉVALUATION

Pour la perception du droit d’enregistrement les charges imposées à la Société, en suc du fermage sont évaluées à une somme annuelle de 20 Fr.

DONT ACTE

Fait et passé à Darney en l’étude de Maître ANDRÉ notaire soussigné. L’an1925, le 18 décembre.

Après lecture faite les parties ont signé avec le notaire. Suivent les signatures. Enregistré Darney, le 28 décembre 1925 numéro 92 case 406. Reçu à 0,60 Fr et 2,5 francs plus deux centimes 903,27 Fr. signés CHAUDIÉ.

En conséquence le Président de la République française mande et ordonne à tous huissiers sur ce requis, de mettre les présentes à exécution, aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République près les Tribunaux de première instance d’y tenir la main, à tous Commandants et Officiers de la force publique de prêter main-forte lorsqu’ils en seront légalement requis.

En foi de quoi les présentes ont été scellées signées et délivrées par le notaire soussigné.

 

Le 12 février 1937au terme d’un procès-verbal d’adjudication dressé par Maître Paul Robert TOUTAIN notaire à Darney, Madame Hélène THOMASveuve en premières noces de Monsieur Jules ROLOT et épouse assistée et autorisée par son mari en secondes noces Monsieur René MILLION receveur d’octroi avec lequel elle demeure à Épinal, Madame Andrée Jeanne Marie ROLOTépouse assistée et autorisée de Monsieur Jean-Michel PETIT mécanicien avec lequel elle demeure à Drancy (Seine), Mademoiselle Germaine Hélène ROLOTcélibataire majeur employée aux Assurances Sociales demeurant à Épinal, ces trois dernières, VENDENT à Madame Julie BALAUD, sans profession demeurant à Lerrain veuve de Monsieur Marie Paul Joseph TUAILLONnée à Lerrain, le 5 juin 1886, l’immeuble suivant : 22 a 85 centiaresde pré à Oncourt (88) cadastré section C numéro 663 entre l’acquéreur de chaque côté et les pointes.

Origine de propriété : L’immeuble présentement vendu dépendait de la succession de Monsieur Jules ROLOTen son vivant cultivateur demeurant à Escles, décédé le 21 mars 1915 laissant sa veuve usufruitière légale d’un quart de sa succession et pour héritiers Madame Andrée Jeanne Marie ROLOTaujourd’hui épouse de Monsieur Jean-Michel PETIT mécanicien avec lequel elle demeure à Drancy (Seine) et Mademoiselle Germaine Hélène ROLOT employée aux Assurances Sociales demeurant à Épinal, ses deux enfants issus de son mariage avec Madame Hélène THOMAS son épouse survivante venderesses aux présentes. Et il appartenait à Monsieur Jules ROLOT pour lui avoir été attribué dans un acte de donation anticipé reçu par Maître Édouard ANDRÉ alors notaire à Darney, le 1er avril 1907. PRIX : En outre la présente vente étant consentie et acceptée moyennant le prix principal de 1000 Fr. que Madame Veuve TUAILLON acquéreur à l’instant, a payé comptant en bonnes espèces ayant cours, aux vendeurs qui lui accordent quittance définitive.

 

Le 21 février 1942au terme d’un procès-verbal d’adjudication, Madame Marie Julie BALAUD, sans profession, demeurant à Lerrain, veuve non remariée de Monsieur Marie Paul Joseph TUAILLON, elle-même née à Lerrain, le 5 juin 1886 acquiert par adjudicationsur Madame Marie Joséphine BALAUD, sans profession demeurant à Vesoul (Haute Saône) numéro 18 place de l’église, veuve en premières noces de Monsieur Albert FAIRISE et en deuxièmes noces de Monsieur Justin HEURAUX, elle-même née à Lerrain le 28 juin 1889. Ayant agi tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de son frère Monsieur Eugène Alphonse BALAUD, agent militaire et Madame Madeleine Victorine Françoise TESSIER, son épouse demeurant ensemble à Palavas les Flots (Hérault) 1, rue Saint-Pierre, en vertu de la procuration qui lui ont conjointement donnée, les immeubles suivants :

TERRITOIRE DE LERRAIN :

N° 15 – 9 a 35 centiares de taillis, lieu-dit « Dessus le chemin des meules » entre veuve TUAILLON et VALENTIN, cadastrés section C numéro 112.

N° 19 – 13 ares 65 centiares de taillis simple ; lieu-dit « Devant Chaume » entre veuve TUAILLON, cadastré section B numéro 303. Pour le prix principal de 1950 Fr. s’appliquant au numéro 15 pour 350 Fr. et aux19 pour 1600 Fr.

ORIGINE DE PROPRIÉTÉ :

Les immeubles vendus appartiennent à Monsieur Eugène Alphonse BALAUD et à Madame HEURAUX conjointement indivisément chacun pour moitié ainsi qu’il va être expliqué : Originairement, lesdits immeubles dépendaient pour une partie de la communauté existant entre Monsieur et Madame BALAUD – DALBANNE, leurs parents ci-après nommés ou dépendaient des successions respectives de Monsieur et Madame BALAUD – DALBANNE ainsi qu’on le verra ci-après.

I – Madame Marie Sidonie DALBANNE en son vivant épouse de Monsieur Joseph Valentin Marie BALAUD, ancien cultivateur sans profession demeurant à Lerrain est décédée au dit lieu le 21 novembre 1928 laissant :

1) Monsieur Joseph Valentin Marie BALAUD son mari susnommé. Commun en biens légalement et donataire de l’usufruit de toute sa succession à vertu d’un acte reçu par Maître ANDRÉ notaire à Darney prédécesseur médiat du notaire soussigné le 3 mars 1928. 2) Et pour héritiers conjointement pour le tout est divisé en chacun pour moitié :

a) – Monsieur Eugène Alphonse BALAUD vendeur aux présentes alors adjudant chef au 121e d’artillerie à Épinal 32, rue des forges.

b) – Madame Marie Joséphine BALAUD, aussi venderesse aux présentes, alors épouse de Monsieur Marie Alexandre Justin HEURAUX, gendarme à Wassy (Haute – Marne) la dite dame veuve en premières noces de Monsieur FAIRISE.

Aux termes d’un acte déposé à Maître ANDRÉ notaire susnommé le 11 mai 1929, les héritiers ont consenti à l’exécution de la donation en usufruit.

II – Monsieur Marie Joseph Valentin BALAUD susnommé est décédé en son domicile à Lerrain le23 décembre 1940, laissant pour héritiers conjointement pour le tout et divisèment chacun pour moitié : Monsieur Eugène Alphonse BALAUD et Madame HEURAUX vendeurs aux présentes. Ces deux enfants issus de son union avec son épouse pré décédée.